Auteur/autrice : Emmanuel Marchand

  • Des producteurs de Café sur la ferme !

     

    Fernando et Alfonso

    En 2010, Alter Eco a rencontré la CORAB (Coopérative Régionale d’Agriculture Biologique à laquelle nous sommes adhérents) regroupant 120 producteurs en Poitou-Charentes et a développé un partenariat visant à transposer les mécanismes du commerce équitable à un projet Nord-Nord. A travers ce programme, Alter Eco souhaite défendre l’agriculture paysanne en France, cette même agriculture qu’ils soutiennent au Sud depuis près de 15 ans.

    Une belle rencontre à l’occasion de la Quinzaine du Commerce Equitable

    Chaque année pendant la Quinzaine du Commerce Equitable, Alter Eco invite des agriculteurs du Sud à rencontrer les consommateurs, à échanger avec le public, à participer aux différents événements et conférences. L’enjeu est de tisser un lien fort entre les producteurs et les consommateurs et plus largement être un trait d’union entre toutes les parties prenantes de ces échanges équitables.

    Cette année, deux membres de la coopérative Kulaktik au Chiapas dans le sud du Mexique sont accueillis par Alter Eco. Ainsi Eric et Laurent (d’Alter Eco) avec leurs invités mexicains, Freddy Fernando Ramirez Intzin et Alfonso Lopez Santiz, producteurs de café, étaient présents sur la ferme vendredi 11 mai pour une visite « au champs » et de nombreuses discussions sur nos coopératives respectives. En compagnie de Luc, agriculteur et administrateur de la CORAB, nous les avons accueillis pour la CORAB. Une rencontre riche en enseignements croisés entre producteurs qui vivent à 15 000 km de distance et de beaux échanges (des réalités bien différentes et pourtant si proches). le tout animé (et traduit) par Eric et Laurent. Merci à eux.

    Emmanuel

    En savoir + :

    http://www.natura-sciences.com/divers/paroles-ong/tribune-alter-eco.html

  • Les oiseaux de mai au Mont d’Or

    Huppe fasciée

    Petite sortie ornithologique en ce samedi 5 mai. Il est 18h.

    Accompagnées d’ornithologues confirmés, Fred, Marie et Aymeric, nous (Stéphanie et moi-même) partons à la découverte des oiseaux qui nichent au Mont d’Or.

    Armés de jumelles, de quoi prendre des notes, nous exerçons nos oreilles à la reconnaissance des chants d’oiseaux. Le rouge-queue à front blanc est le premier oiseau ( le mâle et la femelle) à se montrer et dont on peut identifier le chant. Puis c’est le rossignol, la fauvette à tête noire, le milan noir, le rouge-queue noir, le pinson des arbres, le bruant proyer… Quel festival !!

    Tous ces oiseaux sont des migrateurs qui ont passé l’hiver en Afrique et sont arrivés dans notre région au printemps. Il n’y a plus qu’à s’entraîner à les reconnaître à nouveau !!

    Emma

  • Circuit-court pour la paille !

    Fermacell, Bottes de paille et Douglas.

    En effet, du champsà l’isolation du fournil, il n’y a qu’un pas et peu d’énergie pour la fabriquer, la transporter et l’installer.

    Bottelées l’été dernier en petites bottes facilement déplaçables, cette paille est issue du blé fermier, a été stockée à l’abri de l’humidité avant d’être valorisée pour l’isolation du bâtiment.

    Utilisée pour isoler le plafond et le mur Est du fournil, la priorité a été donnée à l’isolation des parties neuves de ce nouvel espace. Les caissons qui accueillent la paille sont fermés aux rongeurs et autres « utilisateurs potentiels » et déconnectés les uns des autres.

    Installée entre le bardage en douglas et les plaques de fermacell, -sur 20 cm – pour les murs, et entre les dalles d’OSB3 et les plaques de fermacell -sur 15cm- pour le plancher-plafond, nous retiendrons la simplicité de pause malgré la difficulté à maîtriser le tassement homogène de la paille issue des petites bottes.

    Si la découpe, étonnante, des bottes à la tronçonneuse reste un chantier efficace, le caractère systématique de cette pratique appliqué à l’ensemble d’un bâtiment est à déconseiller en raison de sa dangerosité (proximité de la pointe de la lame de la tronçonneuse avec les montants verticaux de la structure bois).

    Un beau chantier cependant, en terme d’éthique en tout cas !