Mois : mars 2015

  • Gerer les adventices en BIO !

    Démonstration : utilisation de la herse étrille
    Démonstration : utilisation de la herse étrille
    Article rédigé par Olivier Guérin de la chambre d’agriculture de la Charente-Maritime suite à l’après-midi – formation « bout de champs » sur la ferme.
     
    Gérer les adventices en bio : du préventif au curatif à la ferme du Mont d’Or
     
    3 agriculteurs candidats au passage en bio et 2 producteurs bio se sont retrouvés pour échanger sur la gestion des adventices en grandes cultures Bio mardi 10 Mars. Emmanuel Marchand, producteur de grandes cultures sur la commune du Thou a accueilli les participants de cet après-midi organisé par le GAB 17 et la Chambre d’agriculture.
    Après avoir présenté l’historique de l’exploitation et le matériel agricole, Emmanuel a insisté sur la cohérence du projet construit par sa sœur, son épouse et lui-même depuis la conversion en bio de la ferme familiale en 2010. A savoir intégrer la biodiversité utile (auxiliaires de cultures) en leur offrant le gîte et le couvert avec des bandes enherbées et de l’agroforesterie, deuxièmement, assurer une valorisation économique par la transformation d’une partie de la production de blé en pain.
    Afin d’accompagner les agriculteurs dans une lutte optimale contre les adventices, les conseillers de la Chambre d’agriculture du GAB 17 et de la CORAB ont animé un tour de plaine pour identifier les adventices et discuter des techniques préventives (rotation, faux semis) et de désherbage mécanique les plus appropriées. Les témoignages des agriculteurs ont permis de partager les avantages et inconvénients des outils utilisés.
    Une attention particulière a été apportée à la biologie des adventices, aux éléments propices à leur germination et à leur développement, ainsi qu’aux méthodes de lutte les plus efficaces.
    Une démonstration de herse étrille (12m à dents courbées) par Emmanuel a clôturé l’après-midi. Les agriculteurs et conseillers ont échangé sur les réglages les plus adaptés de la herse étrille en fonction des caractéristiques du sol, du stade de développement des cultures et des adventices.
    Pour plus d’information sur les adventices, leur biologie et les techniques de lutte appropriées consultez http://www.infloweb.fr/.
     
  • Semis des pois chiches

    pois-chiche

    Le pois chiche, nouvelle culture au Mont d’Or, depuis l’année dernière, est a nouveau implantée depuis cette semaine. Elle appartient à la famille des légumineuses et elle est appréciable à plus d’un titre : au niveau agronomique en tant que culture autonome du point de vue de l’azote (qu’elle prélève dans l’air), pour augmenter la diversité au champs et pour une valorisation à la ferme en vente directe et farine.

    Connus depuis l’Antiquité, les pois chiches étaient alors appelés hallaru et étaient la source alimentaire en Mésopotamie. Du latin cicer, il aurait donné son nom à Cicéron, car l’un de ses ancêtres avait une verrue semblable à un pois chiche sur le bout du nez.

    Il est souvent dit que le pois chiche conquit l’Europe au Moyen Âge après que les croisés l’eurent découvert. Néanmoins, des fouilles archéologiques attestent de sa présence avant le IXsiècle. Il aurait été introduit en Europe du Sud par les Phéniciens.

    Le pois chiche fait partie de la famille des Fabacées. Le pois chiche mesure environ 50 à 60 cm. Ses feuilles composées de 8 à 15 cm de long sont ovales, dentées, caduques et vertes.

    Ce légume-graine fleurit en mai-juin. Les fleurs sont blanches ou rosées. Les fruits ou gousses sont petits et contiennent une ou deux graines.

    En cuisine, il est apprécié avec le couscous. On peut le faire cuire à l’eau, le déguster en purée ou avec de l’huile d’olive. On peut aussi faire de la farine avec le pois chiche. Torréfié, il servait autrefois de succédané de café.

    En outre, le pois chiche possède de nombreuses vertus, il est riche en protéines, glucides et fer, mais aussi en vitamines B et C. Avec une nouvelle culture, le paysage change au Mont d’Or.

     

     

  • Semis de lentille verte associée à la cameline

     

    Lentilles et cameline en culture associée.
    Lentilles et cameline en culture associée.

    Lentille….

    La lentille va être bientôt semée au Mont d’Or. Elle appartient à la famille des légumineuses. Pour sa croissance, cette plante utilise l’azote de l’air grâce à ses nodosités et ne nécessite donc pas d’apport d’engrais. C’est une plante annuelle qui se sème, dans nos régions, en mars pour être récoltée en juillet. La petite fleur, une fois fécondée, se transforme en gousse de 15 mm de long renfermant 1 à 2 graines lenticulaires.

    La lentille est une légumineuse très ancienne, consommée de tout temps en Europe, Moyen-Orient et Inde. Nutritive, tendre et savoureuse, la lentille verte est facile à digérer et appréciée des enfants. Très intéressante pour sa teneur en protéines, elle est également riche en fibres et en minéraux tels que fer, phosphore et magnésium. Le prétrempage n’étant pas nécessaire, elle est facile d’utilisation. Les lentilles peuvent être consommées chaudes ou froides en salade, seules ou associées à une céréale pour un plat plus complet.

    … et Cameline :

    Sur la ferme, la lentille est semée en association avec la Cameline. Cette dernière sert à la fois de tuteur, et d’étouffeur de mauvaises herbes. La came­line, appe­lée également « Sésame d’Allemagne » ou « Petit lin »,était déjà culti­vée par les Celtes pour obte­nir de l’huile ali­men­taire. Tombée dans l’oubli vers la fin du XIXème siècle, elle connaît aujourd’hui un nouvel essor, notam­ment grâce à son taux élevé d’acides gras essen­tiels de type oméga 3.

    Cette plante rus­ti­que de la famille des cru­ci­fè­res pré­sente par ailleurs un inté­rêt par­ti­cu­lier en agro­no­mie. Résistante aux rava­geurs et mala­dies, elle est géné­ra­le­ment asso­ciée à d’autres cultu­res comme les len­tilles, le blé ou les pois car elle recou­vre den­sé­ment le sol ce qui évite la pro­li­fé­ra­tion des mau­vai­ses herbes. Elle est donc par­ti­cu­liè­re­ment appré­ciée en agri­culture bio­lo­gi­que.