Auteur/autrice : Emmanuel Marchand

  • Un film très « aérien » présentant la ferme !!

    drone-filmDans le cadre du partenariat avec la chambre d’agriculture de la Charente-Maritime, et suite aux temps de formations sur le volet auxiliaires de grandes cultures, Clarisse ROBINEAU nous a proposé de réaliser un film de présentation de la ferme, en mettant l’accent sur les aménagements (haies, bandes enherbées, agroforesterie, rotation de cultures…) permettant un meilleur accueil des auxiliaires de cultures.

    droneSon collègue Christophe MAUGER est intervenu pour réaliser quelques photos et l’ensemble des vidéos du film. Ainsi, il a pu réaliser les interviews, les images fixes et au sol. Et il a également pris des vues aériennes à l’aide d’un drone équipé d’une caméra GoPro. Avec un vent pourtant assez fort, le drone a pu réaliser de nombreuses images de l’ilot principal (50 hectares d’un seul tenant) de la ferme, à des hauteurs très contrastées (de 1 à 2 m au dessus des cultures à 150 m, correspondant au plafond maximun autorisé pour utiliser ce type d’engin volant. Dans l’attente de vous présenter le film, nous avons quelques images de ces instants de création.

  • « La Guerre des Graines », le combat de Vandana Shiva.

    a-blés-anciensUne guerre souterraine … et silencieuse – traduite en acte de résistance au Mont d’Or !

    Les graines sont le premier maillon de notre alimentation. Mais dans un avenir très proche, les agriculteurs n’auront peut être plus le droit de ressemer leurs propres graines. En Europe, une loi tente de contrôler l’utilisation des semences agricoles… Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers qui contrôlent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation.

    Les graines sont-elles une marchandise ou un bien commun de l’humanité au même titre que l’eau ou l’air ?

    Nous avons décidé de militer au Mont d’Or pour la conservation de blés anciens.

    « La Guerre des Graines », un documentaire traitant de la lutte pour une agriculture paysanne face aux industriels, et notamment du combat de Vandana Shiva.
    Pour voir le reportage  : C’est ICI !

  • Les paysans-boulangers cultivent les graines de résistance

    paysans boulangers« Les pieds dans la terre et les mains dans le pétrin, ils vont à contre-courant de l’industrialisation de la boulangerie et de la culture du blé. Les paysans boulangers réinventent le métier en remettant au goût du jour les semences paysannes. Ils s’émancipent des industries semencières afin de ne plus dépendre du système agricole industriel. »

    Extrait de l’article « Les paysans-boulangers cultivent les graines de résistance » diffusé le 22 mai 2015 sur le site « http://www.reporterre.net » écrit par Anaïs Cramm et Lorène Lavocat

    Pour voir l’intégralité de l’article : C’est par ici !  ou  C’est par là !

  • Les moissons en avance cet été !

    IMG_2386Récoltés !!

    En effet, la première partie de la récolte s’achève avec les pois verts (dédiés à être valorisés en pois cassés), l’avoine nue (Cf PHOTO – pour la floconnerie valorisée dans les mueslis notamment), le grand épeautre (pour la meunerie), les lentilles vertes, la cameline (pour l’huile)  et les blés tendres, mélange de variétés anciennes et modernes (dont la totalité sera conservée à la ferme avant de la transformer en farine. Un résultat satisfaisant dans la globalité.

    IMG_2363Plus en détail, en ce qui concerne les blés panifiables, malgré un précédent cultural propice pour l’une des parcelles (précédent luzerne), il semble que la production ait été limitée par le manque de fertilisation et le coup de chaud de la fin du printemps, qui a coupé trop rapidement la fin du cycle végétatif, ne permettant pas à certains grains de se remplir. Mais pas d’inquiétude pour garantir la fabrication de farine et de pain pour l’année à venir. Le stock est suffisant.

    Il nous reste prochainement à intervenir sur le seigle, l’engrain et les pois chiches.

    Cette année, nous avons eu à nouveau la visite des cigognes présentes il y a deux ans. Le spectacle est toujours aussi beau.

    Manu.

  • La ferme du Mont d’or : support pédagogique sur les auxiliaires.

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    Le 21 mai, un groupe de conseillers en formation sur la thématique des auxiliaires en grandes cultures, s’est rendu sur la ferme du Mont d’Or. L’après-midi a été consacré à l’observation des auxiliaires présents dans la parcelle de pois. En effet, les pucerons étaient bien installés mais aussi les auxiliaires. Nous avons observés beaucoup de coccinelles à 7 points, des syrphes en prospection pour pondre ainsi que leurs œufs. Les pucerons parasités signes de l’activité des hyménoptères parasitoïdes étaient également bien visibles.

    L’après-midi a été complétée par la présentation de la ferme par Emmanuel MARCHAND et la visite des éléments paysagers comme les haies et les bandes enherbées. Ce fût l’occasion d’observer des coccinelles roses, des coccinelles à 16 points et bien d’autres insectes.

    Le 1er juin, retour sur la ferme du Mont d’or avec un autre groupe de stagiaires. Dans la parcelle de pois les pucerons perdaient du terrain. Les nombreuses larves de syrphes et coccinelles finissaient le nettoyage. Les momies de pucerons se multipliaient aussi.

    P1140386Au 8 juin, plus de pucerons dans la parcelle de pois. Restaient juste des pupes vides de syrphes et des nymphes de coccinelles (photos jointe) témoignage de la transformation des larves en adultes. Quelques larves de coccinelles finissaient leur développement.

    Clarisse ROBINEAU, chambre d’agriculture de Charente-Maritime.

  • Gerer les adventices en BIO !

    Démonstration : utilisation de la herse étrille
    Démonstration : utilisation de la herse étrille
    Article rédigé par Olivier Guérin de la chambre d’agriculture de la Charente-Maritime suite à l’après-midi – formation « bout de champs » sur la ferme.
     
    Gérer les adventices en bio : du préventif au curatif à la ferme du Mont d’Or
     
    3 agriculteurs candidats au passage en bio et 2 producteurs bio se sont retrouvés pour échanger sur la gestion des adventices en grandes cultures Bio mardi 10 Mars. Emmanuel Marchand, producteur de grandes cultures sur la commune du Thou a accueilli les participants de cet après-midi organisé par le GAB 17 et la Chambre d’agriculture.
    Après avoir présenté l’historique de l’exploitation et le matériel agricole, Emmanuel a insisté sur la cohérence du projet construit par sa sœur, son épouse et lui-même depuis la conversion en bio de la ferme familiale en 2010. A savoir intégrer la biodiversité utile (auxiliaires de cultures) en leur offrant le gîte et le couvert avec des bandes enherbées et de l’agroforesterie, deuxièmement, assurer une valorisation économique par la transformation d’une partie de la production de blé en pain.
    Afin d’accompagner les agriculteurs dans une lutte optimale contre les adventices, les conseillers de la Chambre d’agriculture du GAB 17 et de la CORAB ont animé un tour de plaine pour identifier les adventices et discuter des techniques préventives (rotation, faux semis) et de désherbage mécanique les plus appropriées. Les témoignages des agriculteurs ont permis de partager les avantages et inconvénients des outils utilisés.
    Une attention particulière a été apportée à la biologie des adventices, aux éléments propices à leur germination et à leur développement, ainsi qu’aux méthodes de lutte les plus efficaces.
    Une démonstration de herse étrille (12m à dents courbées) par Emmanuel a clôturé l’après-midi. Les agriculteurs et conseillers ont échangé sur les réglages les plus adaptés de la herse étrille en fonction des caractéristiques du sol, du stade de développement des cultures et des adventices.
    Pour plus d’information sur les adventices, leur biologie et les techniques de lutte appropriées consultez http://www.infloweb.fr/.
     
  • Semis des pois chiches

    pois-chiche

    Le pois chiche, nouvelle culture au Mont d’Or, depuis l’année dernière, est a nouveau implantée depuis cette semaine. Elle appartient à la famille des légumineuses et elle est appréciable à plus d’un titre : au niveau agronomique en tant que culture autonome du point de vue de l’azote (qu’elle prélève dans l’air), pour augmenter la diversité au champs et pour une valorisation à la ferme en vente directe et farine.

    Connus depuis l’Antiquité, les pois chiches étaient alors appelés hallaru et étaient la source alimentaire en Mésopotamie. Du latin cicer, il aurait donné son nom à Cicéron, car l’un de ses ancêtres avait une verrue semblable à un pois chiche sur le bout du nez.

    Il est souvent dit que le pois chiche conquit l’Europe au Moyen Âge après que les croisés l’eurent découvert. Néanmoins, des fouilles archéologiques attestent de sa présence avant le IXsiècle. Il aurait été introduit en Europe du Sud par les Phéniciens.

    Le pois chiche fait partie de la famille des Fabacées. Le pois chiche mesure environ 50 à 60 cm. Ses feuilles composées de 8 à 15 cm de long sont ovales, dentées, caduques et vertes.

    Ce légume-graine fleurit en mai-juin. Les fleurs sont blanches ou rosées. Les fruits ou gousses sont petits et contiennent une ou deux graines.

    En cuisine, il est apprécié avec le couscous. On peut le faire cuire à l’eau, le déguster en purée ou avec de l’huile d’olive. On peut aussi faire de la farine avec le pois chiche. Torréfié, il servait autrefois de succédané de café.

    En outre, le pois chiche possède de nombreuses vertus, il est riche en protéines, glucides et fer, mais aussi en vitamines B et C. Avec une nouvelle culture, le paysage change au Mont d’Or.

     

     

  • Semis de lentille verte associée à la cameline

     

    Lentilles et cameline en culture associée.
    Lentilles et cameline en culture associée.

    Lentille….

    La lentille va être bientôt semée au Mont d’Or. Elle appartient à la famille des légumineuses. Pour sa croissance, cette plante utilise l’azote de l’air grâce à ses nodosités et ne nécessite donc pas d’apport d’engrais. C’est une plante annuelle qui se sème, dans nos régions, en mars pour être récoltée en juillet. La petite fleur, une fois fécondée, se transforme en gousse de 15 mm de long renfermant 1 à 2 graines lenticulaires.

    La lentille est une légumineuse très ancienne, consommée de tout temps en Europe, Moyen-Orient et Inde. Nutritive, tendre et savoureuse, la lentille verte est facile à digérer et appréciée des enfants. Très intéressante pour sa teneur en protéines, elle est également riche en fibres et en minéraux tels que fer, phosphore et magnésium. Le prétrempage n’étant pas nécessaire, elle est facile d’utilisation. Les lentilles peuvent être consommées chaudes ou froides en salade, seules ou associées à une céréale pour un plat plus complet.

    … et Cameline :

    Sur la ferme, la lentille est semée en association avec la Cameline. Cette dernière sert à la fois de tuteur, et d’étouffeur de mauvaises herbes. La came­line, appe­lée également « Sésame d’Allemagne » ou « Petit lin »,était déjà culti­vée par les Celtes pour obte­nir de l’huile ali­men­taire. Tombée dans l’oubli vers la fin du XIXème siècle, elle connaît aujourd’hui un nouvel essor, notam­ment grâce à son taux élevé d’acides gras essen­tiels de type oméga 3.

    Cette plante rus­ti­que de la famille des cru­ci­fè­res pré­sente par ailleurs un inté­rêt par­ti­cu­lier en agro­no­mie. Résistante aux rava­geurs et mala­dies, elle est géné­ra­le­ment asso­ciée à d’autres cultu­res comme les len­tilles, le blé ou les pois car elle recou­vre den­sé­ment le sol ce qui évite la pro­li­fé­ra­tion des mau­vai­ses herbes. Elle est donc par­ti­cu­liè­re­ment appré­ciée en agri­culture bio­lo­gi­que.

  • L’agroforesterie au Mont d’or

    borne-agroforesterieAvec l’installation début janvier d’une borne pédagogique présentant les services recherchés par la mise en place de parcelles agroforestières au Mont d’Or, je souhaite vous représenter rapidement les fondamentaux. [Bornes réalisées sur plusieurs fermes agroforestières par Nature Environnement 17 (coordonnées ci-dessous). Projet soutenu techniquement et financièrement par de nombreux partenaires – voir logotypes sur panneau]

    L’Agroforesterie c’est l’idée de produire en réintroduisant l’arbre au sein de parcelles agricoles dédiées à la culture ou à l’élevage. Autrefois jugé gênant, l’arbre a été victime de la mécanisation et du remembrement alors que les systèmes agroforestiers anciens, tels que les prés vergers ou les joualles (arbres fruitiers et vignes) ont prouvé depuis longtemps que les arbres et l’agriculture étaient compatibles. Ce système agricole, encore très présent dans les pays du bassin méditerranéen tel que l’Espagne ou le Portugal, connaît de nouveau un regain d’intérêt en France depuis plusieurs années.

    panneau-agroforesterieEn effet, des programmes regroupant agriculteurs et chercheurs démontrent que l’agroforesterie est un système productif rentable pour les exploitations modernes. La production de biomasse est de 10 à 60 fois supérieure en agroforesterie si l’on compare avec un assolement où, cultures et production de bois sont séparées. De plus, l’impact positif sur l’environnement est non négligeable : paysager, protection des sols, fixation de carbone, protection des nappes, maintien de la biodiversité…

    En Poitou-Charentes, des exploitants agricoles participent à un programme de recherche permettant entre autre de mesurer le retour et le maintien de la biodiversité.

    Coordonnées du porteur de projet :

    logo-NE17-2015Marion BOURSIER
    Nature-Environnement 17
    Groupe scolaire Descartes
    Avenue de Bourgogne – Port Neuf
    17 000 La Rochelle
    www.nature-environnement17.org
    Tél : 06 42 70 48 44 / 05 46 41 39 04
     
  • Pédagogie en agroforesterie

    Après l’installation d’un panneau présentant l’agroforesterie mise en place à la ferme du Mont d’Or, voici un outil simple et efficace à partager pour présenter en deux mots une partie des bienfaits de cette approche en agroécologie. Merci « Pur Projet ».