
Un paysage à étoffer, une biodiversité à conforter
La plaine de l’Aunis a subi de nombreux déboisements depuis des décennies et il est urgent de recréer des espaces de nature type corridors (haies, bandes enherbées, prairies, etc.) pour structurer un maillage d’éléments fixes dans l’agro-écosystème, afin de produire en synergie avec les richesses des milieux naturels et non contre ces derniers.
Pour synthétiser nos motivations à reboiser, voici cinq bonnes raisons de planter sur la ferme du Mont d’Or, planter et encore planter…
• Pour protéger les cultures, grâce à l’effet brise-vent et à l’accueil des insectes auxiliaires.
• Pour la préservation des sols et de la qualité de l’eau en diminuant le ruissellement et en enrichissant les sols en éléments nutritifs issus du sous-sol.

• Pour redessiner le paysage en recréant des mosaïques de parcelles.
• Pour l’accueil de la faune et de la flore en favorisant des refuges, des couloirs de circulation et une nourriture diversifiée.
• Pour une production durable de proximité de bois de chauffage, fruits, paillage, bois de construction
Le programme de plantation entamé en fin d’année 2011 et prolongé chaque année depuis constitue un travail au long cours.
La mise en place au cours de l’hiver 2012-2013 de l’agroforesterie sur la ferme (avec un premier projet de 15ha sur trois parcelles).
L’agroforesterie intra-parcellaire au Mont d’Or, c’est 15 hectares : une plantation mise en place l’hiver 2012-13 au Mont d’Or grâce à l’aide de nombreux planteurs bénévoles, aux soutiens financiers de la Région Poitou-Charentes, l’Europe, et l’AFAF (Association Française d’AgroForesterie) et aux conseils techniques de la Chambre d’Agriculture en la personne d’Eric CIROU.
L’idée de l’agroforesterie consiste à introduire des rangées d’arbres dans les surfaces dédiées à la production agricole, animale (sylvo-pastoralisme) ou végétale (agrosylviculture, pour des cultures annuelles comme pérennes). Ce principe de « complantation », que l’on trouvait sous des formes traditionnelles de pré vergers ou de joualles (arbres et vignes) est une pratique ancienne et toujours extrêmement répandue dans les pays tropicaux ou méditerranéens et dont on connaît par exemple les paysages typiques de Huertas et Dehesas espagnols ou encore de Montados portugais qui visent à limiter principalement les excès du climat : ensoleillement, pluies violentes.
L’agroforesterie trouve toute sa justification économique et environnementale dans l’avenir et les enjeux de l’agriculture moderne : changement climatique, coûts des intrants, économie de l’eau, accueil des auxiliaires. Cette idée toute simple, qui tient du bon sens paysan, vise à tirer le meilleur profit de la complémentarité des besoins des arbres et des cultures, à condition bien sûr que les uns et les autres soient parfaitement adaptés au terroir.
L’agro-sylvi-culture moderne tient compte des contraintes techniques liées à la motorisation des cultures (espacement des rangées d’arbres, élagage, dégagement de tournières… et optimise les nombreux intérêts économiques et environnementaux offerts par ce type d’aménagement intégré.
Ainsi, nous avons implanté 450 arbres principaux : des noyers (commun, noir et hybride), tilleuls, chênes, frênes, et merisiers ainsi que 900 arbres d’accompagnement : charmes et noisetiers.
Plus d’informations :www.agroforesterie.frwww.agroof.net
L’agroforesterie intra-parcellaire au Mont d’Or, c’est 15 hectares : une plantation mise en place l’hiver 2012-13 au Mont d’Or grâce à l’aide de nombreux planteurs bénévoles, aux soutiens financiers de la Région Poitou-Charentes, l’Europe, et l’AFAF (Association Française d’AgroForesterie) et aux conseils techniques de la Chambre d’Agriculture en la personne d’Eric CIROU.

L’idée de l’agroforesterie consiste à introduire des rangées d’arbres dans les surfaces dédiées à la production agricole, animale (sylvo-pastoralisme) ou végétale (agrosylviculture, pour des cultures annuelles comme pérennes). Ce principe de « complantation », que l’on trouvait sous des formes traditionnelles de pré vergers ou de joualles (arbres et vignes) est une pratique ancienne et toujours extrêmement répandue dans les pays tropicaux ou méditerranéens et dont on connaît par exemple les paysages typiques de Huertas et Dehesas espagnols ou encore de Montados portugais qui visent à limiter principalement les excès du climat : ensoleillement, pluies violentes.

L’agroforesterie trouve toute sa justification économique et environnementale dans l’avenir et les enjeux de l’agriculture moderne : changement climatique, coûts des intrants, économie de l’eau, accueil des auxiliaires. Cette idée toute simple, qui tient du bon sens paysan, vise à tirer le meilleur profit de la complémentarité des besoins des arbres et des cultures, à condition bien sûr que les uns et les autres soient parfaitement adaptés au terroir. L’agro-sylvi-culture moderne tient compte des contraintes techniques liées à la motorisation des cultures (espacement des rangées d’arbres, élagage, dégagement de tournières… et optimise les nombreux intérêts économiques et environnementaux offerts par ce type d’aménagement intégré. Ainsi, nous avons implanté 450 arbres principaux : des noyers (commun, noir et hybride), tilleuls, chênes, frênes, et merisiers ainsi que 900

