Chaque année à l’occasion de la Quinzaine du Commerce Equitable, Altereco invite en France des producteurs des coopératives partenaires afin de les mettre en contact avec les consommateurs. Ils organisent des rencontres avec des agriculteurs français pour un échange et une découverte des pratiques. C’est ainsi que, la semaine dernière, Bernard Ranaweera, Président et producteur de thé de la coopérative sri lankaise SOFA découvre l’agroforesterie « à la française » avec des producteurs bio de la CORAB. Il a été accueilli par nos soins sur la ferme du Mont d’Or, avec une partie de l’équipe d’Altereco ainsi que Pascal et Luc, producteurs bio de la Corab. Un beau moment de partage et d’échange qui « brasse » nos repères, et c’est tant mieux ! Cette « fenêtre » sur le monde est une richesse humaine qui nous nourrie. Merci à la Corab et merci à l’équipe d’Altereco de nous permettre ces moments incroyables. Manu
Après une visite de la ferme, deux jeunes reporters d’Alter Eco vont concevoir un journal sur les producteurs bio du département.
Alter Eco est une entreprise de commerce équitable qui travaille avec des coopératives agricoles dans le monde pour aider les petits producteurs (chocolat équitable et bio, thé bio, café, riz, légumineuses…). L’enjeu est de défendre un modèle économique qui valorise et préserve une agriculture à taille humaine, respectueuse de la biodiversité. Alter Eco a fait le choix de défendre l’agriculture biologique et familiale « menacée par l’agriculture intensive et l’agro-industrie, au Sud comme au Nord ».
En 2011, Alter Eco désire créer des partenariats avec des agriculteurs français engagés dans des pratiques agro-écologiques. C’est la Corab (Coopérative régionale d’agriculture biologique) créée en 1998 à Saint-Jean-d’Angély qui est le premier partenaire dans ce projet « Nord-Nord ». Alter Eco et la Corab s’étaient rencontrés en 2010. Ils ont désiré faire des échanges sur leurs pratiques et, éventuellement, monter une filière commerce équitable avec des producteurs français.
Service civique
Vendredi 10 mai, conviée par le journaliste Bertrand Portrat, la presse a rencontré les partenaires du projet Alter Eco reporters. Une réunion organisée par Pierre Leroux et Éric Garnier d’Alter Eco, avec la présence de Pascal Biteau, producteur de céréales bio à Torxé, représentant la Corab et son président Édouard Rousseau, Luc Suret, producteur bio en polyculture et élevage à Migré et deux jeunes reporters : Nicolas Ravenet (18 ans) et Pierre Lefebvre (25 ans), volontaires au titre du service civique. Il manquait le troisième producteur que les jeunes ont rencontré, Emmanuel Marchand, céréalier bio, qui, dans la ferme du Mont d’Or qu’il tient au Thou (Aigrefeuille-d’Aunis) fabrique de la farine, du pain bio et fait de l’accueil pédagogique. Pierre Leroux explique : « Alter Eco a vocation à faire de la pédagogie et de l’éducation au développement durable. Nous avons proposé à des jeunes le projet Alter eco reporters, qui consiste à faire un petit journal expliquant une coopérative de commerce équitable, une organisation de producteurs, une coopérative agricole, leur message, leur engagement, et donner une vision positive de l’agriculture bio et du monde paysan… Nous avons fait ceci l’an dernier au Pérou avec le café et le cacao et présenté le journal réalisé au salon du commerce équitable.
Cette année, les jeunes reporters devaient aller découvrir la Corab et rencontrer les agriculteurs bio français pour qu’ils leur parlent de leur métier et de leur vision de l’agriculture biologique ».
Ainsi, ils ont rencontré Edouard Rousseau (Corab) pour l’aspect technique, et les trois producteurs Luc Suret, Emmanuel Marchand et Pascal Biteau.
Rendez-vous à la ferme du Mont d’Or le mardi 28 mai après-midi pour une visiteguidée
Plus de détails :
« Agriculture biologique, filières, foncier : des synergies pour la qualité des eaux et le développement territorial » La FNAB organise un séminaire national sur le thème de la protection de l’eau par l’agriculture biologique. Il aura lieu en Poitou-Charentes les 28 et 29 mai 2013 à La Rochelle.
Plusieurs temps forts au programme de ces 2 jours : des visites de terrain (captages, fermes biologiques, ferme ostréicole, silo 100% bio), des ateliers thématiques (foncier, filières, coopération collectivités-agriculteurs, transversalités des politiques territoriales) et un colloque sur les dynamiques de développement territorial de l’agriculture biologique sur les sites pilotes Eau & Bio. En présence d’Anne Le Strat (Eau de Paris), Paul Raoult (PNR Avesnois), Jacques Pelissard (AMF, sous réserve), Benoît Biteau (Agence de l’eau Adour-Garonne), d’élus locaux impliqués dans la protection de la ressource en eau par le développement de l’agriculture biologique (La Rochelle, Niort, Romans S/Isère, communauté d’agglomération Seine-Eure, Rennes, Lons Le Saunier, La Couronne…). Plus d’info sur : http://eauetbio.blogspot.fr/
Détails de la taille du granit des meules… du travail d’artiste !
Désormais installé et en fonctionnement, le moulin permet de renforcer la cohérence, souhaitée sur la ferme dès l’origine de notre projet, en ayant relocalisé toutes les phases qui conduisent du grain au pain. Une belle étape et beaucoup de grains à moudre en perspective …
Propos d’André ASTRIE, concepteur du moulin :
L’idéal est donc d’écraser l’amande et de respecter les enveloppes tout en les ponçant pour en ouvrir les dures cellules de l’assise protéique. Ce résultat, on l’obtient en écrasant quelques grains de blé entre une grande pierre plate et une plus petite déplacée alternativement, procédé très ancien et peu pratique qui occupa les femmes de l’antiquité pour la moitié de leur vie. Le moulin est une amélioration de ce procédé. Il est constitué d’une meule inférieure fixe et d’une meule supérieure tournante munie d’un trou au centre au travers duquel le grain arrive. La rotation de la meule amène progressivement le grain dd centre vers la périphérie, d’abord en l’écrasant progressivement puis, les surfaces étant de plus en plus rapprochées et plus douces, les enveloppes non brisées glissent juste entr’elles avant de sortir. Dans la même opération, toutes les substances libérées sont intimement mélangées, y compris le germe malgré sa consistance légèrement grasse et tenace. La farine de meule convenablement faite a une valeur incomparable…. »
« En janvier dernier, la LPO Charente-Maritime et la Ferme du Mont d’Or organisaient en partenariat une action de bénévolat nature sur les parcelles de la ferme. Depuis la reprise en 2010, les enfants Marchand-Tourneur ont redonné une nouvelle dynamique à l’exploitation familiale : conversion à l’agriculture biologique, lancement dans l’agroforesterie, accueil du public sur la ferme, etc. Ainsi, pour replanter les haies sur les parcelles, les exploitants ont souhaité faire appels à la LPO CM pour organiser une action de bénévolat nature. Bilan de l’opération : 600 arbres plantés en 3h sur 8 ha par une soixantaine de bénévoles ! »
Je suis Lucas Sage étudiant en BTS GPN (Brevet de Technicien Supérieur en Gestion et Protection de la Nature), je réalise un stage de onze semaines à l’ONCFS (Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage), partenaire de la Ferme du Mont d’Or pour les problématiques de la biodiversité.
J’ai choisi l’exploitation d’Emmanuel Marchand et Stéphanie Tourneur pour réaliser le stage. Mon objectif principal est d’inventorier les oiseaux sur l’exploitation, et je souhaite mettre en œuvre un sentier pédagogique qui inclus : « les oiseaux, en liaison avec le modèle agricole pratiqué sur la Ferme du Mont d’Or ».
Le Salon de l’Agriculture qui se déroule en ce moment à Paris nous donne l’occasion de nous pencher sur les circuits alimentaires de proximité qui existent sur notre territoire. Producteurs, gestionnaires de terres agricoles, responsables de magasins bio et d’AMAP se sont notamment retrouvés au Café Populaire de La Pallice pour faire le tour de la question. Parmi les invités : – Didier Gauchet (Directeur de la Chambre d’Agriculture) – Jean-Philippe Oudot (Coordinateur de l’AMAP Des2mains) – Cédric Augé (producteur local de chèvre) – Lilia Mzali (ingénieur à la DDTM / charte agriculture, urbanisme et territoire) – Françoise Tlemsamani (Collège de l’AMAP – La Rochelle paysanne) – Emmanuel Marchand (Paysan Boulanger)
L’objectif dec ette émission est d’ouvrir un espace de parole libre et démocratique. Il n’est pas de créer la polémique mais au contraire d’aider à la compréhension des problèmes, ainsi que de faire germer des idées pour les résoudre le plus harmonieusement possible.
Le débat est mené par l’animateur et journaliste Eric Pasquier et produit en partenariat avec Anekdota Productions. Durée : 46 minutes.
Dans le bulletin « Les droles en parlent », édité par la Communauté de Communes de la Plaine d’Aunis, le Relais Assistantes Maternelles (RAM) secteur sud, Martine nous conte ces moments passés sur la ferme.
Mis en place par Nathalie Hannequin, coordonnatrice du RAM Sud, ces temps d’animation ont pour objectif de partir à la découverte de la ferme (4 au total sur l’année) et sont proposés à l’ensemble des assistantes maternelles du territoire.
Mercredi 27 février, à partir de 12H, Ségolène Royal remettra les trophées « jeune exploitant » et « jeune exploitante » sur le thème « Les circuits courts pour une alliance producteurs-consommateurs » à l’espace Poitou-Charentes. »
Stéphanie, à l’étape du façonnage
Rappel :
Après avoir bénéficié d’un soutien de la Région Poitou-Charentes pour les investissements liés à la diversification agricole, nous avons créé l’emploi de Stéphanie sur la ferme pour une activité de boulange à partir des grains cultivés l’année précédente par nos soins.
La vente de pain à la ferme ainsi qu’en AMAP, à la Ruche qui dit oui, en magasin de producteurs et dans un collège local est désormais organisée dans une logique de circuit très court.
Mercredi 27 février :
Notre projet ayant retenu l’attention de la Région, Stéphanie a rendez-vous mercredi prochain à Paris au salon international de l’agriculture pour recevoir cette reconnaissance des mains de Ségolène Royal.